Dis Antoine, comment on fait pour pas penser à la place des autres?
- Antoine Hypnologue
- 25 mars 2018
- 2 min de lecture

Ma très modeste contribution :
1/ Je ne sais pas ce que les autres pensent.
2/ Si je savais, ce qui n'est pas le cas, je ne pourrais rien en faire puisque je suis pas Dieu.
3/ Si j'étais Dieu, ce qui n'est pas le cas, je laisserai les autres libres de se casser la gueule pour pouvoir grandir.
Personne n'a jamais appris à marcher sans tomber mille fois et empêcher quelqu'un de tomber c'est le vouloir dépendant de moi. Et oui, parfois il faut mourir pour vivre... Ce qui est extraordinaire c'est que dans notre chemin de Vie, il n'y a pas d'âge pour grandir. Même à 90 ans l'on peut encore apprendre, changer et grandir, si les autres nous en laissent l'occasion en nous permettant de chuter. Au fond, et si aimer vraiment, mais vraiment, vraiment quelqu'un, se serait de le laisser libre de se faire mal pour qu'il grandisse? Toutes les autres façons de réagir, n'étant que de mal m'aimer soi même.
Mais alors, direz vous, que faire de tout le temps que l'on dégage ainsi. Tout ce temps qu'avant on consacrait à penser au bonheur des autres et qui serait devenu inutile? Nous voilà brutalement confronté à nous même!
Peut-être le temps de retrouver ce qui nous fait plaisir, ce qui nous permet d'être nous, simplement. Un coin de ciel bleu, un oiseau qui chante, cette bouffée d'air qui a une saveur particulière. Un dessin, une musique, une rencontre, un massage donné, reçu, juste pour le plaisir d'être moi.
Simplement de vivre ma vie et mon bonheur.
En agissant ainsi, je libère une multitude de personnes; ceux à la place de qui je pensais, ils vont pouvoir penser eux même, ceux qui devaient penser à ma place à mon bonheur, en juste retour des choses, ils vont pouvoir eux aussi penser à eux même et enfin moi qui peux enfin penser à mon bonheur.
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