Le changement pourquoi est-ce tellement difficile? Que de fois n'avons nous pas voulu nous changer? Perdre ses mauvaises habitudes; faire du sport, perdre du poids, être positif, dire non, ... et pourtant toutes ces bonnes intentions restent lettres mortes, rangées aux oubliettes après quelques heures ou jours d'essais.
Et si tout cela n'était qu'une façon pour notre cerveau de survivre? Nos sens envoient à chaque seconde près d'un million d'informations à notre système nerveux central. Impossible pour ce dernier de tout gérer, dès lors il trie, résume, simplifie pour ne garder que l'essentiel. Une de ses techniques est de privilégier à tout prix la routine à la création d'une nouvelle solution. Reprendre une réponse existante est mille fois plus efficace et économe en énergie que de créer quelque chose de nouveau. Ainsi le fumeur devant ré inventer ce qu'il doit faire à la pause café et bol d'air (fumée), malgré sa volonté de se libérer du tabac, constate une pulsion presque irrésistible vers son paquet. Toujours éviter de rompre une routine est le leitmotiv de notre cerveau.
C'est aussi ce mécanisme d'économie qui est en oeuvre quand nous associons des situations proches à une réponse existante. Ainsi, une actante qui avait au départ peur de l'avion (espace confiné) suite à une expérience malheureuse, a vu cette peur se propager en peur du vide puis par des liens propres au cerveau, à la peur des oiseaux. Ainsi une réponse créée suite à un incident d'aviation s'est mutée par analogie (pas si logique) en une phobie des oiseaux et du vide et de l'avion.
Travailler en transe ou en état modifié de conscience permet de pousser le cerveau à créer cette nouvelle routine et dès lors facilite le changement.
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